L’Ensorceleur des choses menues

Chroniqueuse : Navol

• Auteur : Régis Goodyn
• Date de parution : 21 février 2019
• Éditeur : L’atlante
• Pages : 468
• Prix : 23.60€

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Résumé : Dans un pays de lacs et de montagnes où personne n’est censé savoir ce qu’il y a sur l’autre versant, vivait Barnabéüs, ensorceleur des choses menues. Son échoppe ne payait pas de mine, mais il s’était taillé à force de labeur une bonne réputation dans le quartier. On le faisait venir pour poser un sort de serrure ou pour inverser le cours d’une source, afin que l’eau monte à l’étage. Voilà bientôt trois mois qu’il avait pris sa retraite et entrepris la rédaction de ses mémoires. Pour ce faire, il avait acquis un cabinet d’écriture ; le premier vrai luxe de son existence. Mais au moment de transcrire sa vie passée, Barnabéüs en est détourné par Prune, une jeune fille qui lui demande son aide pour retrouver son promis parti il y a de longs mois avec son père pour Agraam-Dilith, la cité blanche, la cité des mages, la cité secrète dont personne ne connaît le lieu s’il n’est mage lui-même. Barnabéüs refuse fermement jusqu’à ce qu’un matin, sorti acheter quelques légumes, il voie Prune se faire malmener dans la rue ; panier d’osier au bras, il monte à bord d’un bateau pour la protéger… Une fantasy sans épées ni chevaux, dans laquelle Régis Goddyn s’interroge sur la transmission entre les générations et imagine une société où l’avidité à vivre ne connaît aucune limite. Irait-on jusqu’à l’infanticide si c’était une voie pour l’éternité?

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Critique : Je trouvais le titre original et du coup c’est cela qui m’a poussé à acheter ce livre, je dois dire que je ne suis pas déçue.

Déjà je dois vous prévenir que même si le livre est assez gros, l’action en elle même est un peu lente. Pour moi cela ne m’a pas dérangé, au contraire, j’ai bien aimé car pour une fois j’ai pu prendre le temps de bien comprendre le déroulement des actions. C’est sûr que ce n’est pas courant mais j’ai trouvé cela vachement bien, je trouve qu’on suit mieux la quête des deux héros et du coup on se rapproche d’eux plus facilement. L’histoire commence tout bêtement mais on se laisse emporter tranquillement dans cette aventure sans souci. Je trouve le prénom Barnabéüs assez marrant, ce n’est pas souvent qu’un héros s’appelle comme cela, par contre j’ai moins aimé le prénom de Prune, pour le coup je trouve qu’il est moins original après cela n’est qu’un détail. Mais par contre j’adore leur duo, il est marrant mais il peut aussi être agaçant. On est plongé avec eux dans cet univers fantastique. Je n’ai pas raté une miette de leurs péripéties, j’ai été captivée à chaque page et les chapitres passaient tout seuls. Même si le livre est lent, il en vaut vraiment le coup, je ne regrette pas du tout ma lecture bien au contraire.

L’auteur a une belle plume qui nous captive du début à la fin, je n’ai pas réussi à lâcher le livre. Il a su créer un beau monde magique et ensorcelant, quant à ses personnages j’avais envie de les connaître encore plus, on voit aussi qu’ils ont un grand cœur, je me disais que j’aurais bien aimé les rencontrer mais cela est impossible. En fait avec l’histoire qui est lente j’avais l’impression de vivre avec eux les aventures et chaque sentiment qu’ils ont eu j’avais aussi l’impression de le ressentir. Il ne faut pas se laisser décourager car l’histoire est vraiment bien, j’ai tout aimé dans le livre pourtant d’habitude les livres qui sont lents j’ai du mal mais pas pour celui-ci, bien au contraire. Je vous conseille d’aller jeter un coup d’œil à ce livre.

Note : 8,5/10